Suivez les évolutions de la gestion de patrimoine, des tendances d’investissement et des innovations financières
Mais aujourd’hui, notre utilisateur a bien changé.
Nous construisons désormais pour les gestionnaires de patrimoine – des professionnels exigeants, dotés d’outils complexes, d’attentes élevées et d’une responsabilité majeure : gérer l’argent des autres. La mission reste la même : concevoir la meilleure technologie d’investissement du marché. Mais le produit, le modèle économique et les enjeux ont, eux, profondément évolué.
Et un tel virage ne se résume pas à un changement de feuille de route : Il exige une vraie capacité d’adaptation.
Le B2C et le B2B ne diffèrent pas seulement par leurs utilisateurs, mais aussi par leurs états d’esprit, leurs méthodes de travail et leurs standards.
Dans l’univers B2C, nos utilisateurs étaient souvent novices en matière d’investissement. Curieux, parfois hésitants, souvent guidés par l’émotion. Pour beaucoup, Shares représentait leur première expérience d’un produit d’investissement – leur premier aperçu de ce que “investir” pouvait signifier.
Avec Shares Pro, nous nous adressons désormais à des gestionnaires de patrimoine expérimentés. Ils connaissent les plateformes, les outils et les process. Ils avancent vite : ils intègrent de nouveaux clients, construisent des portefeuilles, suivent les performances au quotidien. Et ils ne tolèrent aucun point de friction.
Chaque hypothèse que nous avions dans l’univers B2C – sur l’UX, l’onboarding, les métriques, voire le langage – a dû être repensée.
L’un des plus grands changements dans le passage du B2C au B2B, c’est qu’on cesse de penser qu’on connaît le problème de l’utilisateur.
Dans le B2C, il est tentant de courir après des fonctionnalités séduisantes ou de livrer vite, à l’instinct. Mais quand on conçoit pour des professionnels, ce luxe n’existe plus. Les attentes sont plus hautes, les enjeux plus concrets, et les retours… immédiats.
Avec Shares Pro, nous avons dû ralentir et écouter. Notre produit ne pouvait pas être qu’un outil : il devait s’intégrer naturellement dans le quotidien d’un gestionnaire de patrimoine. Cela signifiait moins d’hypothèses, plus de dialogue, et des boucles de feedback bien plus serrées.
Chaque développement part désormais d’un besoin utilisateur réel. Pas de fonctionnalités gadgets, pas de métriques de vanité. Si cela ne résout pas un problème concret, cela ne sort pas. L’objectif n’est plus de croître à tout prix, mais de résoudre en profondeur – et de bien résoudre.
Diriger un produit en B2B, ce n’est pas avoir une vision parfaite affichée sur un tableau blanc : c’est accepter de la réécrire chaque semaine.
Il faut trouver l’équilibre entre vitesse et rigueur. Gérer une équipe tout en débloquant les utilisateurs. Traduire sans relâche des besoins complexes en développements ciblés.
Ce qui nous aide ? Considérer le développement produit comme un véritable service client. Nous ne construisons pas ce que nous pensons que les gestionnaires veulent – nous construisons ce qui les aide à valoriser leur travail auprès de leurs clients. Quand leurs clients finaux réussissent, nous aussi. Les intérêts sont naturellement alignés.
Et pour l’équipe, cela signifie hausser le niveau d’exigence. Chacun doit arriver avec du contexte, pas seulement des idées. Si vous proposez une fonctionnalité, soyez prêt à expliquer quel flux de travail elle améliore ou quelle friction elle supprime. Sinon, retour à la planche à dessin.
Cette transition – d’une application à une plateforme, des particuliers aux professionnels, du B2C au B2B – a poussé notre équipe produit dans ses retranchements. Et nous en sortons plus solides.
Nous sommes loin d’avoir « terminé ». Et probablement, nous ne le serons jamais – c’est précisément tout l’intérêt.
En produit, la clarté ne vient presque jamais d’une stratégie parfaite dès le premier jour. Elle naît de la capacité à rester agile, écouter, à tester et à reconstruire. Encore. Et encore. Et encore.
Si vous l’avez manqué, vous pouvez retrouver ici tout ce que nous avons lancé le trimestre dernier.
Passons maintenant à ce qui arrive au T4.
C’était une priorité majeure pour l’équipe au trimestre précédent, et nous sommes ravis de déployer ce nouveau type d’investissement sur Shares Pro.
Les conseillers pourront désormais investir dans des produits structurés pour le compte de leurs clients, en suivant leur processus habituel avec leur banque ou courtier. Une fois la transaction confirmée, elle sera transmise à Shares et reflétée directement dans le compte du client – apportant encore plus de flexibilité à la construction de portefeuille.
Nos conseillers en gestion de patrimoine les ont demandés – les voilà. Les fonds communs de placement seront ajoutés comme nouvelle classe d’actifs sur tous les comptes de gestion de patrimoine.
Cette mise à jour offre davantage de choix aux conseillers pour bâtir des stratégies d’investissement diversifiées et élargit la gamme d’instruments disponibles via Shares Pro.
Ce nouveau processus permet de finaliser les documents de manière plus sécurisée et vérifiable, protégeant à la fois les conseillers et leurs clients.
Les clients pourront désormais consulter et signer les documents clés en ligne, ce qui permettra aux conseillers de finaliser les étapes essentielles sans papier ni rendez-vous physique. Une gestion de patrimoine moderne, comme elle devrait l’être.
Nous améliorons la façon dont les cabinets de gestion de patrimoine gèrent les accès et les autorisations au niveau de leur structure.
Un nouveau rôle de Superviseur offrira un accès en lecture seule à l’ensemble des comptes clients, tandis que le rôle de Propriétaire combinera des droits administratifs complets avec la possibilité d’ajouter, de modifier ou de supprimer des conseillers au sein de l’entité.
Ces évolutions permettent aux cabinets de rester organisés et de garder une vue d’ensemble, même en pleine croissance.
L’ouverture d’un compte client devient encore plus fluide. Les conseillers pourront désormais sauvegarder une demande d’ouverture en brouillon, afin de ne perdre aucune information en cours de processus.
Besoin de modifier les informations d’un client pendant l’onboarding ? C’est désormais possible. Fini les retards ou les aller-retours inutiles – juste des mises à jour rapides et efficaces. Comme cela devrait toujours l’être.
Shares Pro continue d’évoluer avec un objectif clair : fournir aux conseillers en gestion de patrimoine les outils nécessaires pour offrir à leurs clients une expérience moderne, transparente et efficace.
Et ce n’est pas tout – découvrez toutes les nouveautés prévues dans notre roadmap du T4 ici.
Ces évolutions s’inscrivent dans notre mission continue : bâtir la prochaine génération de technologies d’investissement.
Voici un aperçu des principales nouveautés déployées au cours du trimestre.
Les clients peuvent désormais accéder à leur propre espace client en ligne pour consulter leurs portefeuilles en temps réel.
Ce tableau de bord en lecture seule apporte transparence et confiance, tout en laissant le contrôle des actions d’investissement au CGP.
Shares Pro propose désormais l’accès à des ELTIFs, permettant aux cabinets de diversifier leur gamme et de répondre aux besoins des clients cherchant à investir dans des stratégies à long terme.
Les CGPs peuvent maintenant examiner en détail la composition et la performance de chaque portefeuille client : allocation par actif, prix d’achat, valorisation actuelle et gains réalisés. Ces analyses facilitent le suivi des performances et permettent des échanges plus précis et éclairés avec les clients.
Les CGPs disposent maintenant de la possibilité d’annuler eux-mêmes les plans ou demandes qui n’ont pas encore été approuvés par leurs clients, gagnant ainsi en autonomie et en réactivité dans la gestion des projets d’investissement.
Chaque client est unique. Les CGPs peuvent désormais sélectionner différents moyens de paiement pour les investissements initiaux et récurrents, offrant ainsi une approche plus personnalisée et adaptée à chaque situation..
L’accès aux documents est désormais plus rapide. rendez-vous simplement sur le profil d’un client pour accéder à l’historique complet de ses transactions et documents associés.
Besoin d’un justificatif de compte ? Les CGPs peuvent maintenant télécharger en un clic le RIB contenant les coordonnées du compte Modulr de leur client.
Ces fonctionnalités majeures viennent s’ajouter à de nombreuses mises à jour plus discrètes, toutes pensées pour simplifier et optimiser l’expérience Shares Pro.
Alors que nous nous tournons vers le T4, nous sommes impatients de dévoiler les prochaines évolutions.
La gestion de patrimoine est désormais confrontée à cette même vague d’innovation. Une question cruciale se pose pour l’avenir de la profession : comment intégrer l’IA dans un métier fondé sur la confiance et sur des relations humaines durables ?
L’IA offre une réelle valeur ajoutée. Elle permet par exemple d’automatiser des tâches chronophages ou d’affiner l’analyse de portefeuilles. Mais malgré la course à l’innovation, une vérité essentielle reste inchangée. Les clients apprécient les outils performants, mais ils attendent et ont besoin d’une interaction humaine avec leur conseiller.
Au cours de ma carrière dans le secteur, j’ai vu plusieurs vagues de transformation technologique. L’arrivée des reportings automatisés paraissait autrefois révolutionnaire. La digitalisation de l’onboarding a conduit les acteurs à repenser entièrement la relation client.
À chaque étape, les conseillers qui ont su adopter le changement tout en préservant la proximité avec leurs clients ont renforcé leur position. L’IA s’inscrit dans cette même logique. Elle est puissante, mais elle ne remplacera jamais l’expérience et l’empathie humaines.
Dans l’univers de l’investissement grand public, l’IA est déjà bien présente. De nombreuses applications reposent sur l’automatisation, le machine learning ou l’IA générative pour accompagner les investisseurs autonomes. Cela peut concerner le rééquilibrage de portefeuilles, des suggestions de produits ou encore des analyses de marché en temps réel.
Ce modèle fonctionne bien pour les investisseurs dont les objectifs sont relativement simples.
La gestion de patrimoine est en revanche souvent plus complexe. Les clients peuvent avoir besoin de conseils sur des sujets comme la transmission, la structuration fiscale ou la planification successorale. Ces domaines nécessitent un accompagnement humain.
Aujourd’hui, ces mêmes technologies deviennent accessibles aux CGP.
Les outils basés sur l’IA permettent de gagner du temps, d’améliorer la qualité des analyses et de fluidifier l’expérience client. L’objectif n’est pas de remplacer le conseiller mais de le soutenir.
Au cours des quinze dernières années, la technologie a déjà transformé en profondeur le métier. On peut citer les CRM, les outils de gestion de portefeuilles, les agrégateurs de comptes, l’automatisation de la conformité ou encore la signature électronique.
Toutes ces innovations ont permis des gains d’efficacité sans remettre en cause la valeur centrale du conseiller. Il en ira de même pour l’IA.
Bien utilisée, elle permet d’accéder à des informations plus rapidement, de réduire le temps consacré aux tâches manuelles et d’apporter des réponses plus adaptées aux attentes des clients. Elle doit être vue comme un levier au service de l’expertise du CGP, et non comme un substitut.
Selon un rapport publié par LSEG, 62 % des sociétés de gestion de patrimoine estiment que l’IA peut transformer en profondeur leur activité.
Les CGP peuvent gagner en efficacité et en précision. De leur côté, les clients bénéficient de réponses plus rapides, d’informations plus ciblées et d’une meilleure visibilité sur leurs projets financiers.
Cela dit, la technologie ne remplace pas le conseil humain.
L’IA peut analyser des données et repérer des tendances dans les échanges, mais elle ne peut pas reproduire les compétences qu’un conseiller développe au fil des années, avec l’expérience et la formation.
Les CGP savent lire entre les lignes, ajuster leur approche en fonction de l’état d’esprit du client et accompagner des situations familiales parfois sensibles, comme une succession ou une transmission.
Ces moments sont complexes et chargés d’émotion. Dans ce contexte, l’empathie et le jugement professionnel sont irremplaçables.
Le futur de la gestion de patrimoine repose sur une collaboration entre la technologie et l’humain.
L’IA vient en soutien du conseiller, elle ne doit pas entrer en concurrence avec lui. Elle peut s’occuper des tâches répétitives et opérationnelles, ce qui permet au CGP de se recentrer sur l’essentiel. Écouter, conseiller, créer une relation de confiance.
Une étude montre qu’environ 50 % des clients estiment que les conseils qu’ils reçoivent sont trop génériques. Ils attendent un accompagnement plus personnalisé.
Cela souligne un écart entre les attentes des clients et l’expérience actuellement proposée.
L’IA représente une opportunité pour combler cet écart. Elle permet un accès plus rapide à l’information, des analyses plus complètes et des recommandations plus pertinentes.
Combinée à l’expertise relationnelle du conseiller, elle devient une formule gagnante.
Sur Shares Pro, nous avons par exemple développé Henry, un assistant digital pensé pour simplifier le quotidien des CGP. Henry n’intervient pas sur les portefeuilles. Il agit comme un guide pour aider les CGP à se repérer dans la plateforme. Il permet d’accéder facilement aux fonctionnalités, de suivre les évolutions produit à venir et d’obtenir des réponses rapides aux questions fréquentes.
En faisant gagner du temps, il libère les conseillers pour qu’ils puissent se consacrer à ce qui compte le plus : la relation client.
L’IA va continuer à transformer la gestion de patrimoine. Elle apporte de la rapidité, de l’automatisation et des analyses enrichies.
Mais dans un domaine où les projets financiers sont profondément liés aux émotions, à la famille et à la transmission, elle ne pourra jamais remplacer la valeur du conseil humain.
Pour faire court, mes parents ont toujours su que le design était fait pour moi. Mais j’ai préféré suivre mon propre chemin et poursuivre une carrière d’ingénieur logiciel pendant huit ans et demi… jusqu’au jour où j’ai finalement franchi le pas et réalisé que ce qui me passionnait vraiment, c’était le design produit. Je m’étais promis que je changerais de voie si l’occasion se présentait. Tu peux imaginer ma réaction quand j’ai été sélectionné pour étudier le design produit chez Apple, en Italie.
Je pense que ce qui m’a ouvert les portes de la Fintech, c’est un mélange entre ce que j’ai appris chez Apple et ma relation d’amour-haine avec la finance. J’ai toujours été « ce type » en réunion qui commence par demander « Pourquoi » face aux fameux « On a toujours fait comme ça ». Démystifier le jargon et simplifier au maximum m’a permis de concevoir des produits transparents et accessibles.
Quand le design produit se donne pour mission de clarifier les mécanismes souvent complexes de la finance, il peut vraiment aider les utilisateurs à comprendre, par exemple, comment et pourquoi les marchés évoluent. C’est exactement ce que nous avons fait avec les “Market Updates” sur notre application B2C.
Le design ne se limite pas à « rendre les choses jolies »: il s’agit aussi de répondre aux véritables besoins des utilisateurs.
Prenons un exemple célèbre : entre 2007 et 2009, Google a mené une expérience appelée « 41 nuances de bleu » pour déterminer quelle teinte de bleu générait le plus de clics. Résultat, ils ont estimé que le bon choix de couleur avait entraîné une hausse de revenus publicitaires de 200 M$ par an. Ka-ching !
La clé, c’est la communication : fréquente, claire et efficace. Ensuite, il faut aimer gérer les tickets (vraiment) et s’assurer d’être toujours aligné. Chaque changement doit être suivi de près. Et bien sûr, tout repose sur un bon système design.
Le passage vers Shares Pro a été un vrai défi : il a fallu distinguer ce qu’il fallait absolument conserver de ce qu’il fallait repenser .
Prenons par exemple certaines expériences que nos clients adorent sur notre offre B2C, comme les Plans d’Investissement. On pourrait penser qu’elles fonctionneraient tout aussi bien dans un contexte de gestion de patrimoine… jusqu’au moment où l’on échange avec de nouveaux utilisateurs et où l’on constate à quel point leurs attentes diffèrent.
Pour simplifier cette complexité, notre approche (qui reste la même aujourd’hui), c’est de recueillir un maximum de retours et d’itérer rapidement sur les fonctionnalités qui comptent vraiment pour nos utilisateurs.
L’une de mes citations préférées chez Shares reste « Je vais être pénible, mais… »
Le design produit a toujours été au cœur de l’expérience utilisateur chez Shares. Ce qui a changé aujourd’hui, c’est le niveau de confiance que nous avons gagné en interne et l’impact global que nous avons désormais. Cette confiance nous a permis de pivoter rapidement vers la gestion de patrimoine.
J’ose espérer que cela signifie que l’équipe design a su être exigeante… mais toujours dans le bon sens du terme !
C’est à la fois motivant et vertigineux de voir l’impact potentiel que Shares peut avoir dans ce domaine. Je suis convaincu que le design va jouer un rôle central dans une personnalisation plus poussée, une automatisation renforcée et surtout une meilleure éducation financière.
Les opportunités, notamment autour de l’intelligence artificielle, sont immenses. Et je pense que le design a encore un long chemin à parcourir pour rendre l’investissement et l’épargne plus accessibles, plus humains et finalement plus indispensables qu’on ne le pense.
Conçu pour allier sécurité, clarté et expérience utilisateur moderne, cet espace en lecture seule offre aux clients finaux une vue en temps réel de leurs portefeuilles – sans jamais retirer le contrôle au conseiller.
Les CGP nous ont confié qu’informer leurs clients implique souvent des captures d’écran, des tableurs, des emails et des appels de dernière minute. Pendant ce temps, certaines plateformes offrent des portails clients plus limités ou moins adaptés aux usages actuels.
Nous savions que nous pouvions faire mieux. Nous l’avons fait.
L’Espace Client donne aux clients une visibilité autour de trois axes principaux :
Que signifie « en lecture seule » ?
Les clients ne peuvent pas investir directement ni initier de transactions – toutes les actions d’investissement restent entre les mains du CGP. C’est de la transparence, sans le risque.
Comme l’espace CGP, l’Espace Client peut être basculé en un clic entre l’anglais et le français, fidèle à l’expérience utilisateur haut de gamme de Shares.
L’Espace est déjà disponible, n’hésitez pas à informer vos clients – nouveaux comme existants – qu’ils peuvent consulter leur portefeuille à tout moment, 24h/24 et 7j/7.
Nous avons hâte de connaître vos impressions ainsi que celles de vos clients. En cas de problème, contactez-nous à tout moment à support-team-pro@shares.io.
Et pour toute suggestion à destination de notre équipe produit, écrivez-nous à product@shares.io – nous lisons chaque message et vos retours contribuent à façonner la feuille de route de Shares Pro.